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Les Echos de Nampilly
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17 mai 2009

Georges Cerbelaud-Salagnac et le Canada 3

Des centaines d’années après, alors que ces légendes sont presque oubliées, Jacques Cartier fait route vers ce qui est devenu le Canada…

Un hivernage à Stadaconé (1953)

hiver

Stadaconé est le nom huron du lieu que les Alconquins nomment Québec, l’étranglement. Là, en amont de l’île d’Orléans, les rives du Saint-Laurent se resserrent brutalement. En 1534, Jacques Cartier avait reconnu la côte atlantique du Canada. Reparti de Saint-Malo le 19 mai 1535, il remonte cette fois le Saint-Laurent jusqu’à Stadaconé qu’il atteint le 7 septembre. L’accueil indien est versatile. Après les premiers enthousiasmes survient le refroidissement, fomenté à vrai dire par trois marins de Cartier aidés de deux indigènes. Ces marins veulent anéantir l’expédition à leur profit: la libre contrebande de peaux. Pendant qu’ils trouvent des complices, Cartier remonte le fleuve jusqu’à Hochelaga, qui beaucoup plus tard deviendra Montréal. Il y est bien accueilli, mais le froid arrive et il revient à Stadaconé hiverner dans le fort tout juste achevé par les charpentiers de son expédition. Le scorbut s’en mêle. Les mutins suscitent une attaque indienne. Cependant toutes les traverses échouent sur le courage de Cartier. Il reprendra tranquillement, en mai suivant, le chemin du retour.

à  suivre...

motifcanada

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