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Les Echos de Nampilly
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18 novembre 2009

Le roman guide après 1947 - Remerciements et Bibliographie

Remerciements

Emmanuelle Marly pour un long échange de courriels, pour sa gentillesse, sa confiance et son ouverture d’esprit.
Simone La Selve qui, malgré la différence d’âge, a pris la peine de nous faire parvenir deux longs courriers.
Professeur Geneviève Humbert-Knitel, éditrice de Ianus Bifrons, pour nous avoir fait parvenir un exemplaire de sa revue.

Bibliographie

Les Romans

Jules De Voghel, La Roulotte, Bruges (Desclée De Brouwer), 1934.
Ce roman qui se vit en deux époques (1925 et 1932) raconte comment lors d’un camp dans les Ardennes Belges, une jeune guide de bonne famille prend sous son aile les jeunes enfants d’une famille de vanniers itinérants, puis sept années plus tard, lors de la grande crise économique et morale des années trente, les sauve à nouveau, alors que l’un d’eux, suite au décès de sa maman, puis de son papa, et par manque de repères, avait plutôt mal tourné.

Marguerie Bourcet (1899-1938), Toujours prêtes, éditions Spes (Coll. Des fleurs et des fruits) en 1930.
Toujours prêtes est le tout premier roman guide, avec une préface du Chanoine Cornette (1860-1936, aumônier général des Scouts de France). L’ouvrage débute par une lettre de la cheftaine à sa maman, décrivant les quatre patrouilles et chefs d’équipe, fort différentes, d’une 67ème Paris, puis relate les craintes de Joyzelle Valnoy, l’une des jeunes guides, la découverte dans un fossé d’une jeune fille blessée et amnésique que les guides vont prendre en charge, les autorités locales ne semblant vouloir s’en soucier, et les efforts faits pour la soigner, pour reconstituer son passé et, celui-ci découvert, préserver son avenir. Il s’agit de Joyzelle de Chavigny, cousine germaine de Joyzelle Valnoy, que pour une histoire d’héritage, leur oncle à toutes deux a tenté de faire disparaître (comme il a brouillé entre elles les mamans des deux Joyzelle) et que tout le monde croit morte. La suite de l’ouvrage va raconter, tout en mettant en avant l’importance de la technique scoute (morse, secourisme…) et les différents badges qui récompensent son acquisition, les tentatives faites pour, à l’insu de oncle et de ses complices, prévenir la maman que sa fille est en vie et la ramener auprès d’elle, une bonne part de cette périlleuse mission incombant à Joyzelle Valnoy qui, en outre, sauvera encore sa cousine de la noyade, lors d’une ultime tentative de oncle malfaisant de se débarrasser d’elle. Le livre se termine sur la réconciliation des familles Chavigny et Valnoy, les remords et l’exil de l’oncle malfaisant et de sa fille, et enfin la promesse guide de Joyzelle de Chavigny prononcée devant le chanoine Cornette lui-même, venu de Paris pour l’occasion. Un grand merci aux responsables du Centre Historique Belge du Scoutisme, Sophie Wittemans et Josette Vander Zanden, pour avoir retrouvé ces deux ouvrages et les avoir mis à notre disposition.

Colette Nast (1913-1975, psychologue), Vingt petites filles sous la pluie, Editions du Seuil (Coll. Casse-noisettes) en 1947. Ce roman est le dernier de type purement rédemptionnel. En réalité destiné à un lectorat de Jeannettes (lutins en Belgique), il contient une demi-douzaine d’historiettes édifiantes racontées par une cheftaine en fonction des péripéties d’un camp plus qu’humide, auquel une des jeannettes tente d’échapper avant de, suite à la contemplation des vitraux d’une chapelle, se raviser.

Jacqueline Royer et Simone La Selve, L’Inconnue de Valcluse, 2ème éd., Coll. Le Rameau vert, Tournai – Paris, Casterman, sans date, illustrations de Henri Dimpre.
Voici le texte que l’on peut lire au revers de la jaquette : «Les ‘’Albatros’’ n’oublieront pas de sitôt le camp de Valcluse ! Péripéties, aventures, coups de théâtre s’y succèdent à un rythme endiablé (au sens propre du mot !). Parviendra-t-on enfin à démasquer cette mystérieuse et diabolique Aygulphe des Eaux Vives qui exerce toute la gamme de ses maléfices aux dépens des campeuses ? Comme en se jouant, cette magicienne insaisissable anéantit les plans les plus minutieux, échappe aux pièges les plus subtils. Elle est un défi au courage et à la persévérance, dont ‘’Cabot Dynamique’’ se révèle la mieux pourvue. Aussi l’emporte-t-elle finalement après une lutte de chaque instant qui laissera la lectrice haletante et ravie
Dans un courrier du 14 mai 2009, se souvenant des prémisses de cette œuvre, Simone La Selve a écrit «C’est la très chère commissaire Yvonne de Blic (nièce du Père Charles de Foucauld) qui est l’origine du roman. Valcluse est un très joli sanctuaire qui vit de très nombreux camps de guides, non loin de Grasse. Tout est pure invention. C’est le roman où il y a le plus de S. La Selve».
On notera pour l’anecdote que le thème de L’Inconnue de Valcluse a encore été utilisé comme trame de fond d’un week-end organisé pour les C.P. et S.P. des Guides Catholiques de Belgique, au domaine de Mozet en 1990 (courriel de Sophie Wittemans en date du 17 mai 2009).

Jacqueline Royer et Simone La Selve, La Croix verte, 2ème éd. (Coll. Le Rameau vert), Tournai – Paris, Casterman, 1958, illustrations de Fred Funcken. Une toute première édition a paru chez Alsatia, Coll. Joyeuse n°10 en 1950.
Voici le texte que l’on peut lire au revers de la jaquette : «Soldanelle avait compris que, pour la fille à bicyclette, le petit bout de tissu où s’inscrivait la croix verte avait une très grande importance, mais elle ne comprenait pas pourquoi. Sûrement, c’était précieux, très précieux. Dès lors, la croix verte lui sembla douée d’un pouvoir magique. Et souvent, elle le regardait avec tendresse et se répétait doucement : «ça représente quelque chose… C’est la croix des Guides !... Il faut la mériter !... Il faut lui faire honneur !…»
Selon Simone La Selve (lettre du 14 mai 2009), «C’est une aventure arrivée à Nicole N. qui a été le point de départ de ce roman. Revenant d’une réunion, ayant trop chaud elle attacha son pull à la croix verte sur le porte bagage de sa bicyclette, arrivant chez elle, il n’y était plus, elle avait dû mal l’attacher… Je ne me souviens plus de la suite véritable de l’histoire, je me souviens simplement qu’elle nous l’avait racontée… C’est plus tard que nous avons repris cet événement

Jacqueline Royer et Simone La Selve, Une Fille pas comme les autres, 3ème éd., Coll. Le Rameau vert, Tournai – Paris, Casterman, 1958, illustrations de François Craenhals.
Voici le texte que l’on peut lire au revers de la jaquette : «Voici une semaine, la cheftaine a parlé du camp d’été… Elle a dit qu’il aurait lieu au bord de l’eau, en Bretagne, à Trégastel, du 4 juillet au 3 août. Hier, la jeune fille qui nous procure l’emplacement du camp est venue nous parler du pays : c’est le plus joli coin de la Bretagne, elle nous a décrit l’étrange vallée des Traouiéros. A la maison, le soir, j’ai raconté tout cela à Papa. Il ne m’écoutait que d’une oreille, mais voilà qu’au mot de Traouiéros, il a brusquement relevé la tête… Il est devenu très pâle

Marie Derc, Les Choucas, Coll. Belle Humeur, Bruges, Desclée De Brouwer, 1957, illustrations de Jacqueline Mercadier.
Voici le texte de présentation figurant en quatrième de couverture : «Connaissez-vous les Pyrénées en été ? Cherida est une vieille et solide maison de par là, bourdonnante de rires, de cris, de va-et-vient : une grande maison de famille. Cette année, les Choucas vont naître. Au creux d’un arbre dont le feuillage abrite leurs secrets, quatre conjurés sont réunis et parmi eux Marie-Hugues qui vit intensément la joie de ses douze ans, tout en cherchant avidement comment grandir… Mais le destin va contrarier leurs projets : sur le pré de Cherida, il dispose un soir une douzaine de tentes dont les occupantes – des guides venues de Paris – entraînent, bon gré mal gré, les Choucas dans leur sillage. Réunis dix adolescents vivent près du torrent de la Montagne Ronde une aventure inoubliable. Enfin les Choucas retrouvent leur vieille maison, mais les choses ont changé : Cherida a ouvert ses portes à la vie
L’intrigue de la partie purement guide de ce roman n’est pas sans présenter certaines similitudes avec, d’une part, Brume sur le Mezenc de Pierre Delsuc (1902-1986) publié dix années auparavant et, d’autre part, La Croix Verte du tandem Royer–La Selve. Nous avons tenté d’en savoir davantage sur Marie Derc, mais il nous a fallu constater que Les Choucas était la seule œuvre littéraire publiée sous ce nom d’auteur et que les archives des Editions Desclée De Brouwer ont disparu lors de la reprises de cette société par le groupe de publication La Vie Catholique en 1982.

Emmanuelle Marly, Le Testament des cœurs fidèles, Coll. Défi n°28, Paris, Tequi, 2008, illustrations d’Emmanuel Beaudesson.
Voici le texte de présentation figurant en quatrième de couverture : «Monsieur, mon frère est mort fusillé par les Bleus…» Ces quelques mots, retrouvés au hasard d’un grenier, vont précipiter Alix et Godefroy au cœur de la Vendée militaire, sur la piste de leur passé et d’un trésor perdu. Réussiront-ils, avec l’aide du Mustang – l’équipe guide d’Alix – à percer le secret de Philippe, jeune royaliste vendéen ? Trouveront-ils de trésor oublié ? Pas sûr… Car la quête qu’ils entreprennent va réveiller vieilles querelles familiales et secrets d’une époque troublée…»

Jean-Louis Foncine, La Forêt qui n’en finit pas, Coll. Signe de piste, n°17bis, Paris, Alsatia, 1958, illustrations de Pierre Joubert. La toute première édition en Coll. Joyeuse n°8 date de 1949.
Voici le texte que l’on peut lire au revers de la jaquette : «…Sur les traces des ‘’Hermines’’, vous découvrirez le message du seigneur de marbre rose que gardent jalousement les ‘’Aiglons’’, étrange confrérie de gars au cœur fier et aux poings solides. Après avoir assisté à l’extravagante soirée au Château des Oiseaux, à la kermesse des forestiers, au combat de la vieille Saline Royale, et vécu mille aventures en compagnie de Marie-Tropique, de François, de ‘’Badinguet’’, de Franc-Gosse et de tous les aventuriers de la forêt, vous frémirez en apprenant le secret de Véronique de Monteplain, enfoui sous les pierres de la vieille colonne forestière…»

Xavier Deutsch, Les Foulards bleus, Coll. Neuf en poche, Paris, L’Ecole des loisirs, 1990.
Voici le texte de présentation figurant en quatrième de couverture : «Tout va mal. C’est dur : Caracal est perdue. Elle ne sait plus où est le camp des guides, et son foulard est trempé. Elle engueule le ciel. Il est 21h12, la prairie est vide. Sous les tentes, presque toutes les filles dorment. Mouette, la chef, cherche Caracal dans la nuit. Dorcas lit Crime et châtiment de Dostoïevski pendant douze minutes. Poney discute avec Malamute. La plus jeune, qui s’appelle Bénédicte et qui n’a pas encore de totem, écrit une lettre. Elle a peur. Elle écrit : «Ici, il y a quelque chose de cassé». On ne retrouve toujours pas Caracal. Et puis, au bout de trois jours on la retrouve. Mais sa disparition reste obscure. Dans le camp des guides, il se passe des choses bizarres : des choses normales, comme dormir dans la paille, faire des kilomètres, ne pas avoir peur des chiens ni des guêpes, et des choses difficiles à faire. Mais Bénédicte veut comprendre ce qui s’est passé avec Caracal.» On sait par ailleurs, par une note laissée sur un forum scout par le frère de l’auteur le 11 septembre 2003 que «Les Foulards bleus a été écrit en une fois, après le camp de la Compagnie Guide St Bernard de Basse Wavre, à Chimay, en 1989. Les participants de ce camp s’y retrouvent sans problème, seuls les totems ont changé…»

Les Articles et essais

Anne Danguy des Déserts, L’image du scoutisme à travers La Semaine de Suzette 1920-1952, in Bibliothèque de Suzette.com, nov.-déc. 2001.

Anne Danguy des Déserts, Les romans guides dans Lisette 1930 -1939, in La Lettre du Copse n°77, 1er semestre 2007.

Anne Fachinat, L’image de la guide dans les revues scoutes et guides autour des années 1950, in Guidisme, scoutisme et coéducation, pour une histoire de la mixité dans les mouvements de jeunesse, coll. Sillages ARCA n°10, Louvain-la-Neuve, Academia – Bruylant, 2007.

Laurent Déom, Où sont les femmes ? à la recherche d’une hypothétique féminité dans les romans scouts, in Guidisme, scoutisme et coéducation, pour une histoire de la mixité dans les mouvements de jeunesse, coll. Sillages ARCA n°10, Louvain-la-Neuve, Academia – Bruylant, 2007.

Laurent Déom, «Effort et dépassement de soi, un aspect de l’héroïsation dans le roman scout» in Scoutisme et guidisme en Belgique et en France : regards croisés sur l’histoire d’un mouvement de jeunesse, Coll. Sillages ARCA, n°8, Academia-Bruylant, 2004.

Jean-François Roussel, Bilan de recherches sur le roman scout francophone, in Le roman scout (1927-1962) : un genre littéraire ?, actes du colloque tenu à Strasbourg le 14 décembre 1991 et publiés dans Ianus Bifrons, revue universitaire de l’adolescence, 1992 n°4.

Et tous nos remerciements à Fauvette, bien sûr,
pour avoir permis la parution de son dossier sur notre blog
motifguide

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Commentaires
B
C'est bine sur "Les Choucas" de Marie Derc qui a ete ecrit par Jacqueline Mercadier. Ma premiere phrase a subi un raccourci involontaire. :)
B
Bouteille a la mer... Marie Derc, anagramme de Mercadier, a ete ecrit par son illustratrice, Jacqueline Mercadier. Jacqueline Mercadier est nee a Chartres en 1923 et decedee a Paris en 1986. Psychologue clinicienne de formation, apres une jeunesse active et engagee aux Guides de France, elle a publie en 1973 "Suite pour Eve", un essai sur la psychanalyse de la femme, sous son nom de femme mariee, Jacqueline Ph. Bergeret (Ph. pour Philippe, le prenom de son mari, qui decedera en 1993). Elle residait alors en famille a Mohammedia (Maroc), apres un sejour de trois ans a Lima (Perou). Jacqueline et Philippe Bergeret ont eu trois enfants.
A
On peut lire la 1re partie de cette étude sur le site www.copse.info, sous la rubrique lettre du Copse (n°77).<br /> <br /> La 2e partie constituée d'annexes a été publiée dans la Lettre du Copse n° 78 mais n'a pas été publiée en ligne.
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