Jamboree-France 2
«Un journal scout est un journal scout»
décident 23 journalistes scouts
Jamboree-France n°5
10 août 1947
Pierre Joubert à Moisson
Photo Robert Manson
Le premier congrès du Jamboree groupait, hier au soir, les représentants de a presse scoute mondiale. Il était présidé par le chef Reynolds, de Londres, autour duquel s’étaient réunis vingt-trois journalistes scouts du monde entier, représentant vingt-sept revues parmi lesquelles: Boys Life (U.S.A.), Scout (Angleterre), Entre Nous, L’Eclaireur et Allzeit Bereit (Suisse), Le Fanion (Luxembourg), Plein Jeu (Belgique), Unser Ziel (Autriche), l’E.D.F., Scout, Sois Prêt, L’Alouette, La Guide de France (France)… et naturellement: Jamboree-France.
Le chef Reynolds demanda tout d’abord aux congressistes de quelle façon ils comptaient s’entraider mutuellement dans leurs travaux. Il fut décider de faciliter l’échange d’articles et de clichés entre les revues scoutes de nationalités différentes.
Le chef Simon (France), appuyé par Sven Sainderichin, posa alors la question de savoir s’il convenait ou non de limiter strictement les revues aux seules techniques scoutes. Après une brève discussion suivie d’un exposé du chef Hillcourt (U.S.A.) qui expliqua que le Boys Life s’en tenait désormais à la formule purement scoute, le chef Reynolds conclut :
- Un journal scout est un Journal scout !
Pour faciliter les échanges de nouvelles, le chef Reynolds donna aux congressistes, avant de clore la discussion, l’assurance que la revue Jamboree, qu’il dirige à Londres, deviendrait de plus en plus un organe de transmission des nouvelles scoutes internationales.
Dachs